Rando Terroir

Certains randonneurs se souviennent sûrement d’un temps où la France s’enorgueillissait de posséder 36 000 communes (autant que tous les autres Etats de la Communauté européenne réunis !) et un nombre incalculable de chemins vicinaux. En trente ans, le nombre de communes a nettement fondu, mais pas celui des chemins vicinaux. Beaucoup d’entre eux, qui menaçaient de disparaître sous les ronces faute d’entretien sont même en train de renaître grâce au débroussaillage qu’assurent nombre d’associations bénévoles. Dans bien des régions, les marcheurs ont remplacé les troupeaux qui, jadis, fournissaient ce service gratuit d’entretien. Ce formidable maillage de petits chemins, plus ou moins réhabilité aujourd’hui, fait tout le charme de nos campagnes. On trouve encore des bistrots dans les villages qu’ils relient les uns aux autres, et maintenant des chambres d’hôtes, capables d’accueillir les groupes de marcheurs. Même dans les hameaux les plus reculés, on trouve maintenant des gîtes susceptibles non seulement d’assurer le dîner et le coucher, mais aussi le lavage et le séchage des vêtement, voire la fourniture des paniers repas pour le lendemain. Certains, sur demande, proposent même le portage des sacs à dos jusqu’à l’étape suivante. Il suffit d’en faire la demande en même temps que la réservation. Toutes ces prestations tendent à se généraliser et sont le plus souvent indiquées sur le site Internet des gîtes en question.

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